Un parasite plus courant qu'on ne le pense

La toxocarose est une zoonose parasitaire très fréquente, mais méconnue. Causée par les larves de nématodes du genre Toxocara canis (chien) ou Toxocara cati (chat), cette infection touche aussi bien les enfants que les adultes. L’infestation se produit par ingestion d’œufs embryonnés présents dans le sol, les bacs à sable, les légumes souillés ou encore les mains non lavées après contact avec un animal domestique.

Les formes cliniques : une grande variété de symptômes

La toxocarose se manifeste de façon très variée selon la charge parasitaire et l’organe touché :

• Forme asymptomatique : la plus courante. L’individu est porteur sans le savoir.
• Forme mineure : asthénie chronique, douleurs abdominales, troubles digestifs, eczéma, urticaire.
• Forme pulmonaire : toux chronique, asthme, dyspnée, bronchite, souvent riches en éosinophiles.
• Forme oculaire : perte de vision unilatérale, inflammation, pseudo-tumeur de l’œil.
• Forme neurologique : plus rare, mais grave. Troubles du comportement, épilepsie, confusion, encéphalite.
• Forme hépatique : hépatosplénomégalie (foie et rate augmentés), fièvre, amaigrissement.

Un impact sous-estimé sur l’immunité

Les parasites comme Toxocara agissent comme de véritables immunosuppresseurs. Ils affaiblissent le système immunitaire, favorisent les inflammations chroniques, et ouvrent la porte à de nombreuses infections virales ou fongiques (herpès, zona, HPV, impétigo...). On observe également des liens établis avec les maladies auto-immunes et les MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin).

Qui est le plus exposé ?

• Les enfants, notamment ceux qui jouent à même le sol, dans les parcs ou les bacs à sable.
• Les propriétaires d’animaux (surtout les chiots non vermifugés).
• Les professionnels exposés : agents d’entretien, éleveurs, vétérinaires, jardiniers.

Des études montrent que jusqu'à 15 % des enfants en milieu urbain présentent des anticorps anti-Toxocara, preuve d’une exposition directe au parasite.

Comment se protéger ?

✅ Vermifuger régulièrement les animaux domestiques (tous les 3 mois pour les chiots) ✅ Hygiène stricte des mains, surtout avant les repas et après le jardinage ou les jeux en plein air ✅ Laver soigneusement les fruits et légumes ✅ Ne pas laisser les enfants jouer dans des sols potentiellement souillés

Traitement : chimie, nature et énergie

💊 En cas d’infestation confirmée, le médecin prescrira un antiparasitaire comme l’Albendazole ou le Mébendazole, parfois associé à un traitement anti-inflammatoire.

🌿 En complément, des plantes comme l’ail, les graines de courge, l’armoise ou le clou de girofle peuvent aider à affaiblir et éliminer les parasites.

🔮 Une approche bioénergétique (radiesthésie, pendule universel, drainage vibratoire) permet de rééquilibrer l’organisme et de soutenir l’élimination naturelle.